Blog de ceux qui étudient la possibilité de quitter la Sécurité Sociale française, ce gouffre sans fond que tout le monde ne nous envie pas. Ceci est un blog libertarien qui ne pratique pas le libéralisme mou.
19.1.07
Dédié à tous les juristes, avocats, magistrats, chats, et caetera...
De cette légifération galopante, de cette peste justicière qui investit à toute allure l'époque, comment se fait-il que personne ne s'effare? Comment se fait-il que nul ne s'inquiète de ce désir de loi qui monte sans cesse ? Ah! la Loi! La marche implacable de nos sociétés au pas de Loi! Nul vivant de cette fin du siècle n'est plus censé l'ignorer. Rien de ce qui est législatif ne doit nous être étranger. "Il y a un vide juridique! " Ce n'est qu'un cri sur les plateaux. De la bouillie de tous les débats n'émerge qu'une voix, qu'une clameur "Il faut combler le vide juridique! " Soixante millions d'hypnotisés tombent tous les soirs en extase. La nature humaine contemporaine a horreur du vide juridique, c'est-à-dire des zones de flou où risquerait de s'infiltrer encore un peu de vie, donc d'inorganisation. Un tour d'écrou de plus chaque jour! Projets! Commissions! Mises à l'étude! Propositions! Décisions! Élaboration de décrets dans les cabinets! Il faut combler le vide juridique! Tout ce que la France compte d'associations de familles applaudit de ses pinces de crabe. Comblons! Comblons! Comblons encore! Prenons des mesures! Légiférons!
Le plus grand malheur des hommes, c'est d'avoir des lois et un gouvernement, écrivait Chateaubriand. Je ne crois pas qu'on puisse encore parler de malheur. Les jeux du cirque justicier sont notre érotisme de remplacement. La police nouvelle patrouille sous les acclamations, légitimant ses ingérences en les couvrant des mots " solidarité ", "justice", "redistribution". Toutes les propagandes vertueuses concourent à recréer un type de citoyen bien dévot, bien abruti de l'ordre établi, bien hébété d'admiration pour la société telle qu'elle s'impose, bien décidé à ne plus jamais poursuivre d'autres jouissances que celles qu'on lui indique. Le voilà, le héros positif du totalitarisme d'aujourd'hui, le mannequin idéal de la nouvelle tyrannie, le monstre de Frankenstein des savants fous de la Bienfaisance, le bonhomme en kit qui ne baise qu'avec sa capote, qui respecte toutes les minorités, qui réprouve le travail au noir, la double vie, l'évasion fiscale, les disjonctages salutaires, qui trouve la pornographie moins excitante que la tendresse, qui ne peut plus juger un livre ou un film que pour ce qu'il n'est pas, par définition, c'est-à-dire un manifeste, qui considère Céline comme un salaud mais ne tolérera plus qu'on remette en cause, si peu que ce soit, Sartre et Beauvoir, les célèbres Thénardier des Lettres, qui s'épouvante enfin comme un vampire devant un crucifix quand il aperçoit un rond de fumée de cigarette derrière l'horizon.
« Que sera devenue la moralité de l'institution quand sa caisse sera alimentée par l'impôt ? Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d'année en année, comme c'est l'usage jusqu'à ce que vienne le jour d'une explosion. »(Frédéric Bastiat en 1850)
« Le jour où le marché financier dira "je ne veux plus financer les déficits étatiques", la sécurité sociale aura vécu. Cinq minutes avant que l'URSS fût abandonnée, elle fonctionnait encore comme en 1917. »(Georges Lane en 2007)
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- Toute loi est un mal car toute loi est une atteinte à la liberté. (Bentham)
- Les lois ne sont pas faites pour défendre les individus contre l'État, mais pour défendre l'État contre les individus. (Molotov)
- L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. (Frédéric Bastiat)
- Le secret du bonheur est la liberté. Le secret de la liberté est le courage. (Périclès)
- L'État, qui subsiste par l'impôt, est une vaste organisation criminelle, bien plus considérable et efficace que n'importe quelle mafia « privée » ne le fut jamais. (Murray Rothbard)
- L'état, par l'impôt proportionnel, se fait chef de bande ; c'est lui qui donne l'exemple du pillage en coupes réglées ; c'est lui qu'il faut traîner sur le banc des cours d'assises, en tête de ces hideux brigands, de cette canaille exécrée qu'il fait assassiner par jalousie de métier. (Proudhon)
- Quand on cesse de compter, c'est la peine des hommes que l'on cesse de compter. (Charles Bettelheim)
- Celui qui produit alors que les autres disposent de ce qu'il a produit est un esclave. (Ayn Rand)
- Voler les riches pour aider les pauvres n’est pas de l’aide, c’est du vol. (Christian Michel)
- Tout Etat est une tyrannie, que ce soit la tyrannie d'un seul ou de plusieurs. (Max Stirner)
- Les faibles redoutent l'individu fort et préfèrent un affaiblissement général à un développement dirigé vers l'individuel. (Friedrich Nietzsche)
- La spirale des faux droits est un des effets du socialisme. Repoussant la loi du marché et développant sans cesse l'action étatique, le système fabrique en permanence l'inondation des lois qui spolient les uns au détriment des autres. (Michel de Poncins)
- Le monopole d'un gouvernement ne saurait valoir mieux que celui d'une boutique d'épiceries. La production de la sécurité devient inévitablement coûteuse et mauvaise lorsqu'elle est organisée en monopole. (Gustave de Molinari)
- La France est bel et bien devenue ce qu'il convient d'appeler une démocratie totalitaire, c'est à dire un pays où l'on peut encore voter, mais où n'existe plus aucune liberté. (Claude Reichman)
- Le libéral est un anarchiste qui défend la propriété. (Pascal Salin) __________________________________________
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